"VILLES ARDENTES", exposition au Musée des Beaux-Arts de Caen comportant de nombreuses oeuvres de Gaston Prunier, peintre des dockers charbonniers du Havre

"Les villes ardentes 1870-1914 - Art, travail, révolte" est une exposition créée par Mme Emmanuelle Delapierre, du Musée des Beaux-Arts de Caen et M. Bertrand Tillier, historien et historien de l’Art. Elle est centrée sur l'activité industrielle urbaine au temps des Impressionistes.

Elle comporte des oeuvres de peintres connus et moins connus, tels Gaston Prunier, né au Havre, et dont l'un des sujets préférés était les travailleurs du port, en particulier les charbonniers, ce qui explique l'intérêt des Amis de Jules Durand pour son oeuvre. L'association a souvent utilisé ses tableaux et gravures pour illustrer ses activités. Le cinéaste Nicolas Eprendre a présenté les oeuvres de Gaston Prunier qui font partie de l'exposition. Voir aussi les reproductions dans le livre "Lettres de prison de Jules Durand"

 

Un beau catalogue d'exposition est disponible:

Les villes ardentes 1870-1914 Art, travail, révolte

Caen, MBA/Gand/Snoeck, 2020

25 €

isbn978-94-6161-601-2

Voici quelques photos de la visite du Musée par le Syndicat des ouvriers dockers du Havre et les Amis de Jules Durand, le 19 octobre 2020.

par Emmanuelle Delapierre et Nicolas Eprendre, 19 octobre 2020
Présentation de l'exposition Villes ardentes
Nicolas Eprendre explique une série de tableaux de Gaston Prunier
Nicolas Eprendre explique une série de tableaux de Gaston Prunier
Gaston Prunier, Déchargement d'un navire charbonnier dans le port du Havre
Gaston Prunier, Déchargement d'un navire charbonnier dans le port du Havre
Gaston Prunier, Quai aux charbons (Quai Colbert), des ouvriers se lavent. Une des revendications de la grève dirigée par Durand réclamait des douches sur les quais. La perspective évoque  Raoul Dufy, Fin de journée au Havre, 1901
Gaston Prunier, Quai aux charbons (Quai Colbert), des ouvriers se lavent. Une des revendications de la grève dirigée par Durand réclamait des douches sur les quais. La perspective évoque Raoul Dufy, Fin de journée au Havre, 1901